

La Vierge de Jehan Fouquet, peinte entre 1451-1452 est certainement le meilleur témoignage de la beauté de la favorite
Agnès Sorel est née au XVème siècle, probablement dans les années 1420 et elle est surtout connue pour avoir été la favorite du roi Charles VII. Elle le sera durant cinq années de 1444 à 1449 et donnera quatre enfants au roi.
Agnès Sorel serait née à Fromenteau (commune de Yzeures-sur-Creuse), en Touraine ou bien en Picardie, à Coudun plus précisément, une localité qui se trouve près de Compiègne, d'où était originaire son père, Jean Soreau ou Sorel, seigneur de Coudun. Sa mère, Catherine de Maignelais était châtelaine de Verneuil-en-Bourbonnais.
Agnès était la seule fille au milieu d'une fratrie composée de quatre garçons : Charles, André, Jean et Louis. Certains membres de sa famille ne sont pas inconnus puisqu'Agnès Sorel, une fois devenue favorite du roi, assura leur promotion. Il s'agit par exemple de Geoffroy Sorel, qui fut promu évêque ou de Jean de Maignelais, promu capitaine de Creil.
En Picardie, Agnès reçut une éducation soignée. En effet, dès son plus jeune âge, on la prépara ) être demoiselle de compagnie d'Isabelle de Lorraine, reine de Sicile et épouse du roi René. Cette charge était pourtant peu convoitée car ne concédant que peu d'avantages matériels : en effet, Agnès ne recevait que dix lives par an. Des femmes bien nées ou reccomandées, comme Catherine de Serocourt, pouvaient recevoir une somme plus importante.
Alors qu'elle se trouve à la cour angevine, la jeunesse et la beauté d'Agnès Sorel la font remarquer par le roi de France, Charles VII, de vingt ans son aîné. Pierre de Brézé, qui a remarqué que son roi n'est pas indifférent aux charmes de la belle, lui présente donc celle qui sera regardée bientôt comme la plus jolie femme du royaume. Très rapidement, en 1444, Agnès Sorel passe du rang de demoiselle d'honneur d'Isabelle de Lorraine à celui de première dame -officieuse- du royaume. Officiellement, elle est demoiselle de la maison de la reine Marie d'Anjou, mais a aussi le statut officiel de favorite royale, ce qui est une nouveauté : les rois de France, jusque là avaient eu des maîtresse mais ces dernières devaient se contenter de rester dans l'ombre. D'ailleurs, les autres maîtresse qu'a pu avoir Charles VII n'ont jamais eu l'importance d'Agnès Sorel. Peu à peu, c'est Agnès qui prend de l'importance et son aura rejette la reine dans l'ombre. Agnès abandonne les voiles et les guimpes, invente le décolleté épaules nues, de vertigineuses pyramides surmontent ses coiffures et ses robes sont parfois additionnées de longues traînes qui peuvent aller jusqu'à huit mètres de long ! Elle est, en plus, couverte de somptueux cadeaux par son royal amant. Charles VII lui offrira notamment le tout premier diamant taillé connu à ce jour.
Agnès Sorel serait née à Fromenteau (commune de Yzeures-sur-Creuse), en Touraine ou bien en Picardie, à Coudun plus précisément, une localité qui se trouve près de Compiègne, d'où était originaire son père, Jean Soreau ou Sorel, seigneur de Coudun. Sa mère, Catherine de Maignelais était châtelaine de Verneuil-en-Bourbonnais.
Agnès était la seule fille au milieu d'une fratrie composée de quatre garçons : Charles, André, Jean et Louis. Certains membres de sa famille ne sont pas inconnus puisqu'Agnès Sorel, une fois devenue favorite du roi, assura leur promotion. Il s'agit par exemple de Geoffroy Sorel, qui fut promu évêque ou de Jean de Maignelais, promu capitaine de Creil.
En Picardie, Agnès reçut une éducation soignée. En effet, dès son plus jeune âge, on la prépara ) être demoiselle de compagnie d'Isabelle de Lorraine, reine de Sicile et épouse du roi René. Cette charge était pourtant peu convoitée car ne concédant que peu d'avantages matériels : en effet, Agnès ne recevait que dix lives par an. Des femmes bien nées ou reccomandées, comme Catherine de Serocourt, pouvaient recevoir une somme plus importante.
Alors qu'elle se trouve à la cour angevine, la jeunesse et la beauté d'Agnès Sorel la font remarquer par le roi de France, Charles VII, de vingt ans son aîné. Pierre de Brézé, qui a remarqué que son roi n'est pas indifférent aux charmes de la belle, lui présente donc celle qui sera regardée bientôt comme la plus jolie femme du royaume. Très rapidement, en 1444, Agnès Sorel passe du rang de demoiselle d'honneur d'Isabelle de Lorraine à celui de première dame -officieuse- du royaume. Officiellement, elle est demoiselle de la maison de la reine Marie d'Anjou, mais a aussi le statut officiel de favorite royale, ce qui est une nouveauté : les rois de France, jusque là avaient eu des maîtresse mais ces dernières devaient se contenter de rester dans l'ombre. D'ailleurs, les autres maîtresse qu'a pu avoir Charles VII n'ont jamais eu l'importance d'Agnès Sorel. Peu à peu, c'est Agnès qui prend de l'importance et son aura rejette la reine dans l'ombre. Agnès abandonne les voiles et les guimpes, invente le décolleté épaules nues, de vertigineuses pyramides surmontent ses coiffures et ses robes sont parfois additionnées de longues traînes qui peuvent aller jusqu'à huit mètres de long ! Elle est, en plus, couverte de somptueux cadeaux par son royal amant. Charles VII lui offrira notamment le tout premier diamant taillé connu à ce jour.

Charles VII, l'ancien petit roi de Bourges qui devint le Victorieux après Castillon, distingua la belle Agnès et en fit sa favorite
Néanmoins, la relation d'Agnès Sorel avec le roi Charles VII est mal vue, notamment par le fils du roi, le futur Louis IX, qui considère que cette liaison est un affront fait à sa mère, la reine Marie d'Anjou. Une discorde s'ensuivra d'ailleurs entre le père et le fils et Charles VII devra éloigner son fils de la Cour. La favorite garde néanmoins une influence non négligeable sur le roi, réussit à imposer ses amis à la Cour et reçoit de Charles VII les fiefs de Beauté-sur-Marne.
Du roi, elle aura quatre enfants : Marie de Valois, Charlotte de Valois, Jeanne de France et un fils, mort à l'âge de six mois. Charlotte de Valois sera, plus tard, la mère de Louis de Brézé, connu pour avoir été l'époux de la belle Diane de Poitiers, une autre célèbre favorite royale !
Agnès Sorel meurt en Février 1450 au Mesnil-sous-Jumièges, près de Rouen, où elle vient d'être installée par le roi. Prise soudainement d'un "flux de ventre", elle s'éteint en quelques heures seulement, non sans reccomandé son âme à Dieu et à la Vierge. Elle lègue aussi tous ses biens à la collégiale de Loches afin que des messes soient dites pour le repos de son âme.
Sa mort est si rapide que l'on croit d'abord à un empoisonnement. Aujourd'hui encore, l'empoisonnement n'est pas écarté. Agnès Sorel serait morte suite à l'ingestion d'une importante dose de mercure, dans l'espoir de se débarasser de parasites intestinaux. Mais la dose est si importante que l'erreur médicale laisse sceptique. Ainsi, il se peut donc qu'Agnès Sorel ait succombé à un empoisonnement calculé.
Si certaines ne la pleurent pas, le roi Charles VII est éploré par la perte de sa maîtresse et commande deux imposants tombeaux de marbre. L'un se trouve à Jumièges et contient son coeur, l'autre se trouve à la collégiale de Loches.

Le tombeau d'Agnès Sorel, à Loches
© Le texte est de moi, je vous demanderais donc de ne pas le copier, merci.
Pour en savoir plus :
-Agnès Sorel : la première favorite ; Françoise Kermina. Biographie.
-Le Grand Coeur ; Jean-Christophe Rufin. Roman.
-La Dame de Beauté ; Jeanne Bourin. Roman.
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