

Le Père Noël à Bora Bora
Dans les DOM-TOM, on fête Noël sensiblement de la même manière qu'en France métropolitaine, à une différence près, cependant : le soleil s'invite souvent lors des fêtes de fin d'année et on peut donc célébrer Noël et le Nouvel An sur la plage, les pieds dans l'eau et en bikini !
En Martinique, les festivités de Noël commencent dès le début du mois de décembre. On se retrouve au coucher du soleil pour entonner des cantiques. Chacun possède son petit livres de cantiques, chants pour célébrer Noël et on chante volontiers lorsqu'on se retrouve entre amis. Dans les îles, il y'a peu de sapins et ceux-ci sont bien sûr importés de métropole. Mais, en Martinique, on possède un arbre qui s'appelle le filao : on en coupe une branche et on la décore, exactement comme un sapin de Noël. Comme il fait très beau à cette période de l'année, il y'a sur l'île un arbre qui fleurit à Noël et que l'on appelle le fleuri-nowel. Par contre, si les sapins sont peu usités en Martinique, la tradition du Père Noël est très vivace et, comme il n'y a pas de cheminées dans les maisons, il est courant de dire que le Père Noël arrive sur l'île en moto, à cheval ou bien encore, en bâteau ou en descendant d'un cocotier ! Chaque mois de décembre, les bonnets de Père Noël, lumineux ou faisant de la musique, fleurissent sur l'île et petits et grands le portent avec plaisir ! Les élèves se rendent même à l'école avec leur bonnet vissé sur la tête !!
En Polynésie française, Noël se passe également à peu près comme en métropole, quoique la fête soit beaucoup plus religieuse. La population est très croyante, avec une majorité de protestants et une communauté un peu plus réduite de catholiques. Cela dit, tout le monde commémore comme il se doit, au temple ou l'église, l'arrivée de l'Enfant Jésus. De façon moins religieuse, les foyers et les villes polynésiens se parent de décors lumineux et féériques pour Noël et les habitants décorent leurs maisons d'un sapin, lui-même orné de boules et autres guirlandes et sujets de Noël. Généralement, les arbres de Noël naturels de Polynésie viennent de Nouvelle-Zélande. Le soir du 24 décembre, les croyants se rendent à la messe.
A Madagascar aussi, Noël est une fête importante, mais chacun fait selon ses moyens. Ainsi, dans les familles qui sont relativement aisées, Noël est la fête des cadeaux, des jouets et des bonbons, où il est presque obligatoire de s'habiller de neuf et de manger comme des rois. Ce sont également les familles qui ont les revenus les plus confortables qui peuvent se permettre de décorer leur maison d'un sapin. Mais, pour beaucoup de Malgaches, Noël, c'est avant tout une fête religieuse et, d'ailleurs, si le 24 est, pour certains, une soirée relativement arrosée et propice à un grand festin, pour d'autres, la date la plus importante est le 25 et les églises sont bondées. Il y'a les croyants fidèles, qui fréquentent les lieux de culte toute l'année mais aussi ceux qui ne viennent qu'une fois par an, à Noël. Quoi qu'il en soit, beaucoup de Malgaches tiennent à honorer la naissance de Jésus en allant écouter la messe.
A La Réunion, selon les communautés religieuses, les festivités de Noël diffèrent beaucoup. Les habitants venus de France célébrent un Noël très métropolitain dans ses traditions. En ce qui concerne ensuite les diverses confessions représentées sur l'île, Noël est fêté ou non. Ainsi, la communauté chinoise respecte particulièrement les fêtes de Noël car près de 98 % de ses membres sont de confession catholique. Au contraire, la communauté hindouiste, bien implantée sur l'île, ne fête pas Noël car elle entre, à cette époque-là, dans une période de « carême », une période d'abstinence où il ne serait pas de bon ton de faire la fête. En ce qui concerne la communauté musulmane, bien que la naissance miraculeuse de Jésus soit mentionnée dans la Coran, ce n'est pas une fête religieuse et donc, qui ne revêt pas la même importance que pour les chrétiens. Enfin, les Juifs, eux, ne célèbreront pas Noël mais la fête de Hanoukka, la plus proche de Noël suivant le calendrier. Pour les Réunionnais qui sont plus ou moins croyants, Noël reste une fête commerciale, très proche de celle de métropole.
En Guadeloupe, Noël est une fête très conviviale. Toutes les maisons ouvrent leurs portes et l'on s'accueille mutuellement pour chanter (les fameux chanté Nwèl) et pour déguster du boudin créole. Les chanté Nwèl sont assez similaires à ceux de Martinique : ce sont des cantiques, mais ponctués d'ajouts en créole qui rajoutent au charme de ces cérémonies qui emplissent les villes et les campagnes guadeloupéennes au moment de Noël. Le Noël Kakkado est le Noël traditionnel de Guadeloupe, qui attire beaucoup les touristes curieux, présents sur l'île au moment des fêtes : il a été remis au goût du jour par la commune des Vieux-Habitants. On se retrouve autour des crèches de Noël, tradition venue directement de métropole et l'on partage des moments festifs et chantants. Les chants entonnés lors de ces réjouissances sont appelés Bèlè et ce sont les chants traditionnels des cueilleuses de café. Le Noël Kakkado se ponctue de bien d'autres animations dans les quartiers de la ville. En Guadeloupe, comme partout ailleurs dans les îles, il fait très beau et chaud pour Noël. Il fait environ 29 °C et l'on décore là-bas les bananiers et les cocotiers. Enfin, on peut célébrer sans problème Noël sur la plage, en maillot de bain.
En Martinique, les festivités de Noël commencent dès le début du mois de décembre. On se retrouve au coucher du soleil pour entonner des cantiques. Chacun possède son petit livres de cantiques, chants pour célébrer Noël et on chante volontiers lorsqu'on se retrouve entre amis. Dans les îles, il y'a peu de sapins et ceux-ci sont bien sûr importés de métropole. Mais, en Martinique, on possède un arbre qui s'appelle le filao : on en coupe une branche et on la décore, exactement comme un sapin de Noël. Comme il fait très beau à cette période de l'année, il y'a sur l'île un arbre qui fleurit à Noël et que l'on appelle le fleuri-nowel. Par contre, si les sapins sont peu usités en Martinique, la tradition du Père Noël est très vivace et, comme il n'y a pas de cheminées dans les maisons, il est courant de dire que le Père Noël arrive sur l'île en moto, à cheval ou bien encore, en bâteau ou en descendant d'un cocotier ! Chaque mois de décembre, les bonnets de Père Noël, lumineux ou faisant de la musique, fleurissent sur l'île et petits et grands le portent avec plaisir ! Les élèves se rendent même à l'école avec leur bonnet vissé sur la tête !!
En Polynésie française, Noël se passe également à peu près comme en métropole, quoique la fête soit beaucoup plus religieuse. La population est très croyante, avec une majorité de protestants et une communauté un peu plus réduite de catholiques. Cela dit, tout le monde commémore comme il se doit, au temple ou l'église, l'arrivée de l'Enfant Jésus. De façon moins religieuse, les foyers et les villes polynésiens se parent de décors lumineux et féériques pour Noël et les habitants décorent leurs maisons d'un sapin, lui-même orné de boules et autres guirlandes et sujets de Noël. Généralement, les arbres de Noël naturels de Polynésie viennent de Nouvelle-Zélande. Le soir du 24 décembre, les croyants se rendent à la messe.

A Madagascar aussi, Noël est une fête importante, mais chacun fait selon ses moyens. Ainsi, dans les familles qui sont relativement aisées, Noël est la fête des cadeaux, des jouets et des bonbons, où il est presque obligatoire de s'habiller de neuf et de manger comme des rois. Ce sont également les familles qui ont les revenus les plus confortables qui peuvent se permettre de décorer leur maison d'un sapin. Mais, pour beaucoup de Malgaches, Noël, c'est avant tout une fête religieuse et, d'ailleurs, si le 24 est, pour certains, une soirée relativement arrosée et propice à un grand festin, pour d'autres, la date la plus importante est le 25 et les églises sont bondées. Il y'a les croyants fidèles, qui fréquentent les lieux de culte toute l'année mais aussi ceux qui ne viennent qu'une fois par an, à Noël. Quoi qu'il en soit, beaucoup de Malgaches tiennent à honorer la naissance de Jésus en allant écouter la messe.
A La Réunion, selon les communautés religieuses, les festivités de Noël diffèrent beaucoup. Les habitants venus de France célébrent un Noël très métropolitain dans ses traditions. En ce qui concerne ensuite les diverses confessions représentées sur l'île, Noël est fêté ou non. Ainsi, la communauté chinoise respecte particulièrement les fêtes de Noël car près de 98 % de ses membres sont de confession catholique. Au contraire, la communauté hindouiste, bien implantée sur l'île, ne fête pas Noël car elle entre, à cette époque-là, dans une période de « carême », une période d'abstinence où il ne serait pas de bon ton de faire la fête. En ce qui concerne la communauté musulmane, bien que la naissance miraculeuse de Jésus soit mentionnée dans la Coran, ce n'est pas une fête religieuse et donc, qui ne revêt pas la même importance que pour les chrétiens. Enfin, les Juifs, eux, ne célèbreront pas Noël mais la fête de Hanoukka, la plus proche de Noël suivant le calendrier. Pour les Réunionnais qui sont plus ou moins croyants, Noël reste une fête commerciale, très proche de celle de métropole.
En Guadeloupe, Noël est une fête très conviviale. Toutes les maisons ouvrent leurs portes et l'on s'accueille mutuellement pour chanter (les fameux chanté Nwèl) et pour déguster du boudin créole. Les chanté Nwèl sont assez similaires à ceux de Martinique : ce sont des cantiques, mais ponctués d'ajouts en créole qui rajoutent au charme de ces cérémonies qui emplissent les villes et les campagnes guadeloupéennes au moment de Noël. Le Noël Kakkado est le Noël traditionnel de Guadeloupe, qui attire beaucoup les touristes curieux, présents sur l'île au moment des fêtes : il a été remis au goût du jour par la commune des Vieux-Habitants. On se retrouve autour des crèches de Noël, tradition venue directement de métropole et l'on partage des moments festifs et chantants. Les chants entonnés lors de ces réjouissances sont appelés Bèlè et ce sont les chants traditionnels des cueilleuses de café. Le Noël Kakkado se ponctue de bien d'autres animations dans les quartiers de la ville. En Guadeloupe, comme partout ailleurs dans les îles, il fait très beau et chaud pour Noël. Il fait environ 29 °C et l'on décore là-bas les bananiers et les cocotiers. Enfin, on peut célébrer sans problème Noël sur la plage, en maillot de bain.
Le char du Père Noël dans les rue de Papeete, à Tahiti
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Que mange-t-on à Noël dans les îles ?
Jambon à l'ananas, boudin créole et accras de Morue font partie des mets dégustés dans les îles
En Martinique, on déguste en apéritif des pâtes salés, du jambon de Noël mais aussi des acras de morue ou du boudin créole. Le plat principal est relativement riche puisque c'est un ragoût de viande de porc parsemé de lardons et accompagné d'ignames, de riz et de pois. Le rhum est la boisson alcoolisée la plus consommée à en Martinique au moment des fêtes de Noël.
En Polynésie, le repas est sensiblement le même qu'en France. On peut déguster des huîtres, souvent importées de la Nouvelle-Zélande toute proche ou bien de métropole, du saumon fumé, de la dinde accompagnée de marrons et, en dessert, on retrouve la fameuse bûche, que l'on consomme aussi en métropole et dont la tradition se retrouve à peu près dans les tous pays francophones du globe. Le repas polynésien peut être accompagné de vin et de champagne, venus de métropole.
A Madagascar, le repas de Noël a lieu après la messe. On mange de la dinde au porc, plat de fête qui se consomme aussi au Nouvel An, à Pâques et le jour de la Fête de l'Indépendance, le 26 juin. C'est un repas important et même ceux qui ont le moins de revenus essaient d'améliorer leur repas de Noël autant que faire se peut. A l'issue du repas, relativement animé, par des chansons, des sketchs, des déclamations, on distribue des gâteaux et des friandises aux enfants.
A La Réunion, pour Noël, le repas traditionnel de réveillon a lieu après la messe de minuit. Pour ceux qui souhaitaient suivre à la lettre les traditions réunionnaises, le repas est composé d'un rougail avec du riz, suivi de litchis et autres fruits comme les mangues, par exemple. La bûche de Noël est aussi consommée à La Réunion. Les apéritifs les plus consommés sont du punch ou bien des boissons alcoolisée à base de rhum. Ils sont accompagnés de petits bonbons pimentés et de samoussas et autres petits amuse-bouche salés. En ce qui concerne les viandes, on consomme de la dinde, mais aussi du coq en civet, du cari de poissons, du canard à la vanille. Le thon, l'espadon, sont des poissons consommés à La Réunion pour les fêtes de Noël. Bien souvent, en accompagnement, on mange du riz et des légumes secs en sauce, appelés « grains ». Les desserts sont préparés à partir de produits locaux, comme le scure, la vanille ou les fruits : on mange ainsi de l'ananas mais aussi des noix de coco, des litchis, des goyaves, des mangues etc...
En Guadeloupe comme en Martinique, on déguste le traditionnel boudin créole, indispensable sur les tables de Noël guadeloupéennes. Autrefois, pour les fêtes de Noël, la famille et les amis se retrouvaient à l'occasion du « tué cochon », une cérémonie au cours de laquelle on préparait ce fameux boudin. A part ça, le repas se compose aussi de Ti'punch, une boisson alcoolisée à base de rhum et de jus de fruits, d'accras de morue, de jambon de Noël, souvent accomodé à l'ananas, de riz et de pois.
En Polynésie, le repas est sensiblement le même qu'en France. On peut déguster des huîtres, souvent importées de la Nouvelle-Zélande toute proche ou bien de métropole, du saumon fumé, de la dinde accompagnée de marrons et, en dessert, on retrouve la fameuse bûche, que l'on consomme aussi en métropole et dont la tradition se retrouve à peu près dans les tous pays francophones du globe. Le repas polynésien peut être accompagné de vin et de champagne, venus de métropole.
A Madagascar, le repas de Noël a lieu après la messe. On mange de la dinde au porc, plat de fête qui se consomme aussi au Nouvel An, à Pâques et le jour de la Fête de l'Indépendance, le 26 juin. C'est un repas important et même ceux qui ont le moins de revenus essaient d'améliorer leur repas de Noël autant que faire se peut. A l'issue du repas, relativement animé, par des chansons, des sketchs, des déclamations, on distribue des gâteaux et des friandises aux enfants.
A La Réunion, pour Noël, le repas traditionnel de réveillon a lieu après la messe de minuit. Pour ceux qui souhaitaient suivre à la lettre les traditions réunionnaises, le repas est composé d'un rougail avec du riz, suivi de litchis et autres fruits comme les mangues, par exemple. La bûche de Noël est aussi consommée à La Réunion. Les apéritifs les plus consommés sont du punch ou bien des boissons alcoolisée à base de rhum. Ils sont accompagnés de petits bonbons pimentés et de samoussas et autres petits amuse-bouche salés. En ce qui concerne les viandes, on consomme de la dinde, mais aussi du coq en civet, du cari de poissons, du canard à la vanille. Le thon, l'espadon, sont des poissons consommés à La Réunion pour les fêtes de Noël. Bien souvent, en accompagnement, on mange du riz et des légumes secs en sauce, appelés « grains ». Les desserts sont préparés à partir de produits locaux, comme le scure, la vanille ou les fruits : on mange ainsi de l'ananas mais aussi des noix de coco, des litchis, des goyaves, des mangues etc...
En Guadeloupe comme en Martinique, on déguste le traditionnel boudin créole, indispensable sur les tables de Noël guadeloupéennes. Autrefois, pour les fêtes de Noël, la famille et les amis se retrouvaient à l'occasion du « tué cochon », une cérémonie au cours de laquelle on préparait ce fameux boudin. A part ça, le repas se compose aussi de Ti'punch, une boisson alcoolisée à base de rhum et de jus de fruits, d'accras de morue, de jambon de Noël, souvent accomodé à l'ananas, de riz et de pois.
En Guadeloupe se sont les palmiers que l'on décore de guirlandes lumineuses !
BON NWEL (Guadeloupe)
JENWEL (Martinique)
ZWAYE NOEL (Île de la Réunion)
JOYEUX NOEL
JENWEL (Martinique)
ZWAYE NOEL (Île de la Réunion)
JOYEUX NOEL

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