
Nous retrouvons Nicolas Le Floch à la première des Paladins de Rameau à l'Opéra, à laquelle assiste Madame Adélaïde, une des filles de Louis XV.
Durant la représentation, le Comte et la Comtesse de Ruissec, qui accompagnaient la Princesse, sont informés du suicide de leur fils, et Nicolas suit son maître Sartine jusqu'à l'Hôtel des malheureux parents, où il va faire de bien curieuses constatations.
Nicolas découvre bientôt que ces meurtres paraissent liés à un complot jésuite. Mais ne s'agit-il pas de fausses apparences, d'une manipulation compliquée de divers partis qui s'affrontent secrètement à la Cour?
"C'est parfois dans la trop grande clarté que se dissimule l'erreur."
Ma note : ★★★★★★★★★★
Mon avis :
Nous sommes à la fin de l'année 1761, quelques mois après que le jeune commissaire breton Nicolas Le Floch soit parvenu, avec la bénédiction du lieutenant général de Police, monsieur de Sartine, à déjouer l'énigme de la rue des Blancs-Manteaux. Louis XV, de plus en plus mélancolique, règne encore sur la France, pressurée par la Guerre de Sept Ans et la santé de Madame de Pompadour vacille de plus en plus...
Cette fois, Nicolas Le Floch va être amené sur un terrain bien plus glissant : en effet, l'enquête qui s'offre à lui s'ouvre par un suicide et, à l'époque, dans une société encore profondément croyante, le suicide est absolument rejeté et incompris. Un suicide jette le déshonneur et le discrédit sur la famille de celui qui a mis fin à ses jours. Or, un jeune homme, vicomte de surcroît et lieutenant dans les gardes françaises, a mis fin chez lui, dans un hôtel de Grenelle, d'un coup d'arme à feu. Ses parents, le comte et la comtesse de Ruissec, sont des proches de Madame Adélaïde, l'une des filles du roi Louis XV. On comprend aisément que c'est avec des pincettes que le jeune commissaire va devoir défaire cet imbroglio, qui s'avère déjà bien difficile à assimiler !
D'autant plus que, bientôt, de nouveaux drames et de nombreux mystères vont venir semer d'embûches le chemin du jeune enquêter et de son chef, monsieur de Sartine. Entre conspiration jésuite touchant au pouvoir et rivalités familiales, le perspicace Nicolas Le Floch va devoir louvoyer dans un monde hostile pour faire la lumière sur la mort du jeune vicomte de Ruissec qui s'avère tragique -ce n'est pas un suicide, mais un meurtre, on l'aura bien compris- et particulièrement horrible, le pauvre jeune homme ayant été assassiné avec des raffinement de cruauté ! Flanqué de Bourdeau, son adjoint, du docteur Semacgus, de sa mouche Rabouine et de tous ceux qui voudraient bien se montrer coopératifs, Nicolas va donc se lancer sur la piste des coupables.
On retrouve donc l'univers si particulier et chaleureux de Nicolas Le Floch. Dans ce Paris du XVIIIème siècle, presque encore médiéval, nous voyageons encore une fois d'une rue à l'autre, d'un hôtel particulier à l'autre et, cette fois, nous avons même le privilège de loger quelques jours, en compagnie du personnages, dans les appartements des combles du palais de Versailles et d'adresser quelques mots à l'orgueilleuse Adélaïde, fille aînée du roi Louis et de la reine Marie.
L'Homme au Ventre de Plomb est un tome encore une fois très plaisant. Il se met en route un peu plus vite que le premier, sachant que le contexte est posé et les personnages, présentés. L'intrigue policière est plus compliquée, avec des tours et des détours qu'il n'y avait peut-être pas dans le premier tome, ce qui prouve que l'intrigue se noue doucement et devient de plus en plus intéressante. On retrouve aussi les recettes de cuisine, si bien décrites et qui donnent l'eau à la bouche !!
En ce qui concerne le style, rien à dire encore une fois. Parot a le don de nous emmener, par le génie de sa plume, dans son monde et dans ce Paris de l'Ancien Régime, parfaitement restitué. Les personnages principaux sont toujours aussi attachants et Nicolas, toujours aussi charmant ! :$ ;) L'intrigue se lit à une vitesse folle, tant on est happé, captivé, attrapé, tant par son déroulement que par la façon dont elle est maîtrisée par l'auteur.
Je ne m'étendrais pas beaucoup plus, vous l'avez certainement compris : j'ai encore une fois beaucoup aimé et je remercie également (encore une fois) Nath', d'unchocolatdansmonroman, de m'avoir offert ces deux premiers tomes ! Il ne me tarde plus qu'une chose : rajouter le tome 3 à ma PAL le plus tôt possible afin de m'y plonger au plus vite ! Attention : avis d'addiction !!
Cette fois, Nicolas Le Floch va être amené sur un terrain bien plus glissant : en effet, l'enquête qui s'offre à lui s'ouvre par un suicide et, à l'époque, dans une société encore profondément croyante, le suicide est absolument rejeté et incompris. Un suicide jette le déshonneur et le discrédit sur la famille de celui qui a mis fin à ses jours. Or, un jeune homme, vicomte de surcroît et lieutenant dans les gardes françaises, a mis fin chez lui, dans un hôtel de Grenelle, d'un coup d'arme à feu. Ses parents, le comte et la comtesse de Ruissec, sont des proches de Madame Adélaïde, l'une des filles du roi Louis XV. On comprend aisément que c'est avec des pincettes que le jeune commissaire va devoir défaire cet imbroglio, qui s'avère déjà bien difficile à assimiler !
D'autant plus que, bientôt, de nouveaux drames et de nombreux mystères vont venir semer d'embûches le chemin du jeune enquêter et de son chef, monsieur de Sartine. Entre conspiration jésuite touchant au pouvoir et rivalités familiales, le perspicace Nicolas Le Floch va devoir louvoyer dans un monde hostile pour faire la lumière sur la mort du jeune vicomte de Ruissec qui s'avère tragique -ce n'est pas un suicide, mais un meurtre, on l'aura bien compris- et particulièrement horrible, le pauvre jeune homme ayant été assassiné avec des raffinement de cruauté ! Flanqué de Bourdeau, son adjoint, du docteur Semacgus, de sa mouche Rabouine et de tous ceux qui voudraient bien se montrer coopératifs, Nicolas va donc se lancer sur la piste des coupables.
On retrouve donc l'univers si particulier et chaleureux de Nicolas Le Floch. Dans ce Paris du XVIIIème siècle, presque encore médiéval, nous voyageons encore une fois d'une rue à l'autre, d'un hôtel particulier à l'autre et, cette fois, nous avons même le privilège de loger quelques jours, en compagnie du personnages, dans les appartements des combles du palais de Versailles et d'adresser quelques mots à l'orgueilleuse Adélaïde, fille aînée du roi Louis et de la reine Marie.
L'Homme au Ventre de Plomb est un tome encore une fois très plaisant. Il se met en route un peu plus vite que le premier, sachant que le contexte est posé et les personnages, présentés. L'intrigue policière est plus compliquée, avec des tours et des détours qu'il n'y avait peut-être pas dans le premier tome, ce qui prouve que l'intrigue se noue doucement et devient de plus en plus intéressante. On retrouve aussi les recettes de cuisine, si bien décrites et qui donnent l'eau à la bouche !!
En ce qui concerne le style, rien à dire encore une fois. Parot a le don de nous emmener, par le génie de sa plume, dans son monde et dans ce Paris de l'Ancien Régime, parfaitement restitué. Les personnages principaux sont toujours aussi attachants et Nicolas, toujours aussi charmant ! :$ ;) L'intrigue se lit à une vitesse folle, tant on est happé, captivé, attrapé, tant par son déroulement que par la façon dont elle est maîtrisée par l'auteur.
Je ne m'étendrais pas beaucoup plus, vous l'avez certainement compris : j'ai encore une fois beaucoup aimé et je remercie également (encore une fois) Nath', d'unchocolatdansmonroman, de m'avoir offert ces deux premiers tomes ! Il ne me tarde plus qu'une chose : rajouter le tome 3 à ma PAL le plus tôt possible afin de m'y plonger au plus vite ! Attention : avis d'addiction !!
En Bref :
Les + : une intrigue enlevée et captivante, servie par une plume inimitable et truculente.
Les - : mais...aucun !! :)
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