L'Intermède Monument
Notre-Dame de Paris
Il y'a 850 ans, en 1163, l'évêque de Paris Mgr Maurice de Sully posait la première pierre de la cathédrale...

Bien avant la cathédrale que nous connaissons aujourd'hui, il semble qu'il existait, dès l'Antiquité, sur le site de Notre-Dame, un temple païen gallo-romain dédié à Jupiter. Plus tard, le temple païen fut remplacé par une basilique paléochrétienne, semblable, dans sa construction aux basiliques antiques qui étaient, elles, des bâtiments civils. Cet édifice était dédié à saint Etienne, évangélisateur de Paris. On ne sait pas s'il fut édifié dès le IVème siècle et remanié par la suite ou bien s'il date du VIIème siècle : dans ce cas, les bâtisseurs auraient pu utiliser des éléments anciens. Cette église, si elle date du VIIème siècle, aurait pu être l'oeuvre de Childebert Ier, fils de Clovis et Clotilde.
Pour l'époque, cette cathédrale Saint-Etienne est un monument imposant : elle mesure 36 mètres de haut et 70 mètres de long ce qui est plutôt important, pour une cathédrale du Haut Moyen Âge. Des rangées de colonnes en marbre séparent une nef et quatre bas-côtés. La cathédrale est de plus ornée de
mosaïques. On y trouve aussi un baptistère, nomme Saint-Jean le Rond, qui est situé sur le flanc nord de la cathédrale. La présence de ce baptistère est attestée dès avant 452 et il sera conservé jusqu'aux travaux de Soufflot au XVIIIème siècle.
Par la suite, d'autres édifices religieux se succèdent à cet endroit. Ainsi, une cathédrale carolingienne succède à la cathédrale paléochrétienne. Elle sera reconstruite en 857 à la suite d'un incendie. Par la suite, c'est une cathédrale romane dédiée au culte marial qui est construite sur le site. Bien qu'elle soit plus grande que les précédents édifices, cette cathédrale se trouve bien vite trop petite pour accueillir la population parisienne qui explose en ce début de Moyen Âge central. Un peu partout en Europe de l'Ouest, le XI et le XIIème siècle, sont des périodes où la natalité explose, essentiellement dans les villes. Ainsi, à Paris, on passe rapidement de 25 000 habitants à la fin du XIIème siècle à près de 50 000 en 1220. Les lieux de culte deviennent trop petits pour accueillir tout ce monde et c'est l'époque où l'Europe va se couvrir progressivement de nouvelles cathédrales qui deviennent, à partir de l'invention de l'art gothique, appelé à l'époque art français (francigenum opus), de plus en plus prodigieuses et grandioses...
Pour l'époque, cette cathédrale Saint-Etienne est un monument imposant : elle mesure 36 mètres de haut et 70 mètres de long ce qui est plutôt important, pour une cathédrale du Haut Moyen Âge. Des rangées de colonnes en marbre séparent une nef et quatre bas-côtés. La cathédrale est de plus ornée de
mosaïques. On y trouve aussi un baptistère, nomme Saint-Jean le Rond, qui est situé sur le flanc nord de la cathédrale. La présence de ce baptistère est attestée dès avant 452 et il sera conservé jusqu'aux travaux de Soufflot au XVIIIème siècle.
Par la suite, d'autres édifices religieux se succèdent à cet endroit. Ainsi, une cathédrale carolingienne succède à la cathédrale paléochrétienne. Elle sera reconstruite en 857 à la suite d'un incendie. Par la suite, c'est une cathédrale romane dédiée au culte marial qui est construite sur le site. Bien qu'elle soit plus grande que les précédents édifices, cette cathédrale se trouve bien vite trop petite pour accueillir la population parisienne qui explose en ce début de Moyen Âge central. Un peu partout en Europe de l'Ouest, le XI et le XIIème siècle, sont des périodes où la natalité explose, essentiellement dans les villes. Ainsi, à Paris, on passe rapidement de 25 000 habitants à la fin du XIIème siècle à près de 50 000 en 1220. Les lieux de culte deviennent trop petits pour accueillir tout ce monde et c'est l'époque où l'Europe va se couvrir progressivement de nouvelles cathédrales qui deviennent, à partir de l'invention de l'art gothique, appelé à l'époque art français (francigenum opus), de plus en plus prodigieuses et grandioses...
Au XIIème siècle, en octobre 1160 précisément, Maurice de Sully, né entre 1105 et 1120 à Sully-sur-Loire, est devenu évêque de Paris. On ne sait si c'est sur une initiative personnelle, royale ou bien émanant des chanoines de Paris, qu'il décide de la construction d'un nouveau sanctuaire à la place de cette cathédrale dédiée à Marie et qui s'avère bien ptite. Il décide de construire une cathédrale radicalement différente, architecturalement parlant, de ce précédent sanctuaire. La cathédrale romane est détruite petit à petit et ses pierres réutilisées pour les fondations du nouveau lieu de culte. Maurice de Sully décide d'inscrire sa nouvelle cathédrale parisienne dans la mouvance gothique, qu'il a déjà eu le privilège d'observer non loin d'ici, à Saint-Denis, par exemple, qui est la nécropole des rois de France. A Noyon également, on avait commencé la construction de la cathédrale Notre-Dame. Idem à Laon et à Sens, où la cathédrale Saint-Etienne est en voie d'achèvement.
La construction de la cathédrale de Paris commence sous le règne de Louis VII, en 1163. Elle s'achève en 1345, près de deux siècles plus tard, sous le règne de Philippe VI de Valois. Au XIIème siècle, Paris n'est
encore qu'un évêché, suffragant de l'archevêque de Sens. C'est le pape Alexandre III qui posera la première pierre et le début des travaux sera supervisé par Maurice de Sully lui-même, jusqu'à sa mort en 1197 puis par son successeur Odon de Sully, jusqu'en 1208. Notons que les deux hommes, malgré leur nom similaire, n'ont aucun lien de parenté. Entre 1163 et 1182, on construit le choeur ainsi que les deux déambulatoires. Ensuite, entre 1182 et 1190, on construit les quatre dernières travées de la nef, des bas-côtés et des tribunes. Ce n'est qu'après la consécration du choeur que sera commencé l'édification de la nef. Les tours, elles, entrées dans l'histoire grâce au roman de Victor Hugo, sont érigées sous le règne de Philippe-Auguste, fils de Louis VII, entre 1190 et 1225 et même sous son propre fils, Louis VIII, puisque le règne de Philippe-Auguste s'achève en 1223. A partir de 1208, les maîtres bâtisseurs s'occupent d'édifier la façade : les portails sont construits et décorés à partir de cette année. La formidable rosace, qui surplombe les trois portails symbolisant la Sainte-Trinité, est réalisée entre 1200 et 1225.
Les travaux continuent jusqu'en 1250. A ce moment-là, nous sommes encore sous le règne, pour 20 ans encore, de Louis IX, futur saint Louis. La cathédrale est opérationnelle, prête pour recevoir les cultes et les fidèles. Les campagnes qui suivront seront surtout des campagnes d'embellissements et d'additions à ce qui a déjà été fait...Par exemple, on se rendit compte que les portails du transept, construits en style roman, contrastaient totalement avec la flamboyance de la façade gothique, richement ornée. Ainsi, on reconstruisit ces parties romanes de 1250 à 1268 et les travaux furent confiés à Renaud de Corbeil. Par la suite, on remplaça également les arcs-boutants du choeur.
Au XVème et XVIème siècles, on se détourne du gothique, considéré comme un art vulgaire. On se concentre surtout sur la décoration de la cathédrale, en l'emplissant de tapisseries et tentures ainsi que d'une statuaire toute baroque qui envahit une nef déjà très chargée par les nombreux autels, pupitres, cénotaphes, tombeaux...
Au XVIIème siècle, en 1625 est construite la fontaine du Parvis Notre-Dame par l'architecte Augustin Guillain. A la fin du siècle, sous Louis XIV, on procède à un profond remaniement du décor de la cathédrale, notamment au niveau du choeur. Ainsi, l'architecte Robert de Cotte démolit le jubé qui est remplacé par une très belle grille en fer forgé et doré à la feuillure d'or ainsi qu'une partie des hauts-reliefs des clôtures, afin d'ouvrir complètement le choeur sur le déambulatoire en les remplaçant par des grilles. Notre-Dame de Paris n'est pas la seule cathédrale, à cette époque, à subir des remaniements importants : c'est un peu le cas dans toutes les cathédrales gothiques d'Europe. On installe de nouvelles stalles et un nouveau maître-autel flanqué de statues représentant Louis XIV et son père, le roi Louis XIII, tous deux agenouillés devant une Pietà, c'est-à-dire une Vierge de Douleur, tenant le Christ descendu de la Croix sur ses genoux. En 1756, à l'initiative des chanoines qui trouvent la cathédrale trop sombre, les anciens vitraux du Moyen Âge sont remplacés par de simples vitres en verre blanc.
Au XVème et XVIème siècles, on se détourne du gothique, considéré comme un art vulgaire. On se concentre surtout sur la décoration de la cathédrale, en l'emplissant de tapisseries et tentures ainsi que d'une statuaire toute baroque qui envahit une nef déjà très chargée par les nombreux autels, pupitres, cénotaphes, tombeaux...
Au XVIIème siècle, en 1625 est construite la fontaine du Parvis Notre-Dame par l'architecte Augustin Guillain. A la fin du siècle, sous Louis XIV, on procède à un profond remaniement du décor de la cathédrale, notamment au niveau du choeur. Ainsi, l'architecte Robert de Cotte démolit le jubé qui est remplacé par une très belle grille en fer forgé et doré à la feuillure d'or ainsi qu'une partie des hauts-reliefs des clôtures, afin d'ouvrir complètement le choeur sur le déambulatoire en les remplaçant par des grilles. Notre-Dame de Paris n'est pas la seule cathédrale, à cette époque, à subir des remaniements importants : c'est un peu le cas dans toutes les cathédrales gothiques d'Europe. On installe de nouvelles stalles et un nouveau maître-autel flanqué de statues représentant Louis XIV et son père, le roi Louis XIII, tous deux agenouillés devant une Pietà, c'est-à-dire une Vierge de Douleur, tenant le Christ descendu de la Croix sur ses genoux. En 1756, à l'initiative des chanoines qui trouvent la cathédrale trop sombre, les anciens vitraux du Moyen Âge sont remplacés par de simples vitres en verre blanc.
Le portail de Notre-Dame de Paris au XVIIIème siècle par Jean-Baptiste Scotin
Au cours de la Révolution Française, la cathédrale subit de nombreux actes de vandalisme. La galerie des Rois (les rois de Juda), qui orne la façade, est vraisemblablement une représentation des rois de l'Ancien Testament. Mais ils sont considérés par les révolutionnaires comme une exaltation de la monarchie capétienne et ils considèrent que ce sont donc les rois de France qui sont représentés ici : certains sont donc décapités et enlevés. On a retrouvé 21 des 28 têtes et elles trouvent actuellement au musée national du Moyen Âge. Le trésor est aussi pillé et les grandes statues du portail dégradées. Les autels furent également détruits, tandis que le mobilier liturgique, les tentures, les tableaux, sont dispersés voire détruits également. Notre-Dame devient ensuite le lieu du Culte de la Raison, qui fait son apparition le 10 novembre 1793 avec la fête de Liberté. Ce culte fut organisé par Pierre-Gaspard Chaumette et le maître-autel devint l'autel de la déesse Raison. A la fin novembre de cette même année, le culte catholique est interdit à Paris et, par la suite, la cathédrale fut transformée en entrepôt.
Trois rois de la Galerie des Rois qui orne la façade et fut restaurée par Viollet-le-Duc au XIXème siècle


Célèbre tableau de Jacques-Louis David représentant le sacre de Napoléon Ier et Joséphine, le 2 décembre 1804 dans les murs de Notre-Dame
Au tout début du XIXème siècle, alors que Bonaparte tient entre ses mains les rennes de la France, la cathédrale est rendue au culte le 18 avril 1802, à la suite du concordat de 1804. On procède aussi à quelques réfections en urgence et le 2 décembre 1804, Napoléon Bonaparte se fait sacrer empereur sous les voûtes de Notre-Dame, avec son épouse Joséphine de Beauharnais, sous les yeux du souverain pontife Pie VII. Pour la circonstance, on avait passé les murs à la chaux et, pour masquer le piteux état de l'édifice, les drapeaux d'Austerlitz avaient été accrochés aux murs. On avait aussi essayé de dissimuler le délabrement de l'édifice derrière des décors réalisés par Charles Percier et François-Léonard Fontaine.
Une fois la paix revenue en France, on envisagea de détruire complètement la cathédrale tant son état menaçait ruine. C'est alors que Victor Hugo, grand admirateur du lieu, s'éleva contre cette démolition en rédigeant son célèbre roman Notre-Dame de Paris, publié en 1831. Le roman a un énorme succès auprès du public et il avait pour but de sensibiliser les lecteurs à la valeur et à la conservation d'un tel monument La même année, la France connaît des émeutes anti-légitimistes qui se portent sur Notre-Dame. A nouveau, comme pendant la Révolution, elle est pillée, les vitraux sont brisés, l'archevêché
dévasté. Mais Hugo parvient à faire naître une vague favorable au sauvetage de la cathédrale. Son roman a en effet rendu vie à un monument marginalisé et presque oublié des Parisiens, qui le redécouvrent dans le roman. Hugo parvint, grâce à son roman, à sauver le chef-d'oeuvre de Sully et des maîtres
bâtisseurs du Moyen Âge. La cathédrale ne fut pas détruite. Le sort de Notre-Dame focalisa différents courants de pensée : les catholiques bien sûr qui désiraient réconcilier la France avec la piété et la foi d'antan, les monarchistes aussi qui s'efforçaient de renouer avec un proche passé, mais aussi le courant laïc.
Une fois la paix revenue en France, on envisagea de détruire complètement la cathédrale tant son état menaçait ruine. C'est alors que Victor Hugo, grand admirateur du lieu, s'éleva contre cette démolition en rédigeant son célèbre roman Notre-Dame de Paris, publié en 1831. Le roman a un énorme succès auprès du public et il avait pour but de sensibiliser les lecteurs à la valeur et à la conservation d'un tel monument La même année, la France connaît des émeutes anti-légitimistes qui se portent sur Notre-Dame. A nouveau, comme pendant la Révolution, elle est pillée, les vitraux sont brisés, l'archevêché
dévasté. Mais Hugo parvient à faire naître une vague favorable au sauvetage de la cathédrale. Son roman a en effet rendu vie à un monument marginalisé et presque oublié des Parisiens, qui le redécouvrent dans le roman. Hugo parvint, grâce à son roman, à sauver le chef-d'oeuvre de Sully et des maîtres
bâtisseurs du Moyen Âge. La cathédrale ne fut pas détruite. Le sort de Notre-Dame focalisa différents courants de pensée : les catholiques bien sûr qui désiraient réconcilier la France avec la piété et la foi d'antan, les monarchistes aussi qui s'efforçaient de renouer avec un proche passé, mais aussi le courant laïc.
Deux des plus célèbres chimères de Notre-Dame, immortalisées par Hugo dans son roman
C'est Eugène Viollet-le-Duc qui fut chargé du programme de restauration de Notre-Dame. L'architecte Godde, qui s'occupait jusque là de l'édifice mais dont les méthodes étaient décriées, fut écarté. Viollet-le-Duc, dans son entreprise, fut secondé par Jean-Baptiste-Antoine Lassus, choisi, comme lui, par le ministre des Cultes. Tous deux s'étaient déjà illustrés sur le chantier de réfection de la Sainte-Chapelle. Ils présentèrent un projet ainsi qu'un rapport et, ayant remporté l'appel d'offres en 1844, ils présentèrent, dès l'année suivante, un budget de 3 888 500 francs, qu'ils durent par la suite réduire à 2 650 000 francs, pour la réfection de la cathédrale et la construction d'une sacristie. Au total, 12 millions de franc furent octroyés pour la remise en état de Notre-Dame de Paris. En 1857, Lassus décède et c'est Viollet-le-Duc qui mène seul le chantier jusqu'à son achèvement, le 31 mai 1864.
Peu après, la violente insurrection de la Commune de Paris, en 1871, faillit anéantir une nouvelle fois l'édifice. Des émeutiers mirent le feu à des bancs et des chaises présents dans le nef mais l'incendie fut vite maîtrisé et n'occasionna que quelques légers dégâts. Par la suite, Notre-Dame de Paris traversa les deux guerres mondiales sans dommage notable.
Aujourd'hui, le principal souci que rencontre les conservateurs de la cathédrale sont la pollution, occasionnée par le nombre important de visiteurs mais aussi par la fumée de l'encens et des cierges utilisés lors des messes car, ne l'oublions pas, aujourd'hui, Notre-Dame, en plus d'être un monument historique majeur de notre patrimoine, est aussi un monument de culte en exercice. La pollution fait noircir la pierre qu'il faut nettoyer souvent. Il faut également se battre contre les désagréments occasionnés par le temps qui passe mais on peut dire aujourd'hui que la magnifique cathédrale, à l'ombre de laquelle s'épanouit l'amour de Quasimodo pour Esméralda mais aussi celui d'Abélard et Eloise, est tirée d'affaire et fait partie des joyaux de notre patrimoine architectural.
Peu après, la violente insurrection de la Commune de Paris, en 1871, faillit anéantir une nouvelle fois l'édifice. Des émeutiers mirent le feu à des bancs et des chaises présents dans le nef mais l'incendie fut vite maîtrisé et n'occasionna que quelques légers dégâts. Par la suite, Notre-Dame de Paris traversa les deux guerres mondiales sans dommage notable.
Aujourd'hui, le principal souci que rencontre les conservateurs de la cathédrale sont la pollution, occasionnée par le nombre important de visiteurs mais aussi par la fumée de l'encens et des cierges utilisés lors des messes car, ne l'oublions pas, aujourd'hui, Notre-Dame, en plus d'être un monument historique majeur de notre patrimoine, est aussi un monument de culte en exercice. La pollution fait noircir la pierre qu'il faut nettoyer souvent. Il faut également se battre contre les désagréments occasionnés par le temps qui passe mais on peut dire aujourd'hui que la magnifique cathédrale, à l'ombre de laquelle s'épanouit l'amour de Quasimodo pour Esméralda mais aussi celui d'Abélard et Eloise, est tirée d'affaire et fait partie des joyaux de notre patrimoine architectural.
Fin mars 2013, à l'occasion des fêtes de Pâques, les nouvelles cloches de Notre-Dame, fondues en Normandie et en Hollande rejoindront le vieux bourdon Emmanuel...
L'arrivée des nouvelles cloches le 31 janvier 2013

La cathédrale vue depuis son chevet avec les deux tours en arrière-plan
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