
En cette belle journée de juin 1914, Julie Maréchal fête ses fiançailles au domaine de Misère, où vit sa famille. L'avenir lui sourit, elle aime Francis et ils seront bientôt mariés. Mais, le destin capricieux en a décidé autement et le 1er août, la guerre vient mettre un terme à cette douce euphorie. Les hommes sont mobilisés, obligeant les femmes à prendre en main leur propre destinée. Loin du front, dans ce village du littoral héraultais, la vie continue envers et contre tout. Julie nous entraîne, avec pudeur et tendresse, dans le quotidien des gens de l'arrière pris eux aussi dans la tourmente.
"Personne ne peut connaître la guerre sans l'avoir faite."
Ma note : ★★★★★★★★★★
Mon avis :
Ce livre a été publié l'an dernier aux Editions Les Nouveaux Auteurs, créées par le magazine féminin Femme Actuelle. Isabelle Huc-Vasseur, l'auteure, a 44 ans, est professeur d'anglais et vit dans le Gard. Comme vous l'avez compris, ce livre a été écrit par une parfaite inconnue du monde littéraire et c'est donc sans aucun préjugés, aucun a priori, aucune opinion favorable non plus, que j'ai choisi ce livre il y'a quelques mois dans les rayonnages d'un magasin. Honnêtement, je ne savais pas à quoi m'attendre, mais le résumé m'a plu, je me suis dit qu'il serait peut-être intéressant de tenter.
Incontestablement, ce roman est un coup de (l). Quelle histoire ! Quelle magnifique histoire, vraie, humaine, touchante...les personnages sont bien traités et même si on peu déplorer quelques annicroches dans le style (c'est tellement peu évident que franchement, on ne va pas s'attarder là-dessus), on se plonge dans ce livre avec un plaisir non dissimulé. Il est assez gros, c'est un bon pavé de 654 pages mais on ne les voit pas du tout passer, on les tourne avec une facilité déconcertante ! Peu à peu, on entre plus à fond dans l'intrigue, on fait de mieux en mieux connaissance avec les différents protagonistes (ils sont très nombreux) et on passe un merveilleux moment même si la trame de fond -la Première Guerre Mondiale- n'est pas forcément très réjouissante.
Nous sommes donc en 1914 et nous faisons connaissance avec la jeune Julie Maréchal, qui a une vingtaine d'années. Elle vient de se fiancer, en ce début d'été 1914 avec Francis Faugère, jeune homme originaire de Montpellier est qui est institeur, comme Julie. Mais, un mois plus tard, c'est la mobilisation et les hommes sont contraints de quitter les leurs pour aller combattre les Allemands dans l'Est et dans le Nord. La terrible boucherie, qui va laisser de nombreuses familles exsangues, vient de commencer.
Le récit est à la première personne du singulier, on est donc immédiatement et totalement plongé dans le quotidien de l'arrière et plus particulièrement dans celui de la famille Maréchal, famille de paysans de l'Hérault, qui lutte pour garder la tête hors de l'eau et rester digne, par respect pour ceux qui se battent dans l'enfer des tranchées. Touchée par les drames, elle fera face, comme Julie, qui devient veuve en 1915, mais donne par la suite naissance à une petit fille mais surtout, qui rencontre la personne qui fera de nouveau battre son coeur de veuve meurtrie...
Julie nous entraîne dans un récit totalement vrai et pas du tout aseptisé, loin de la censure de la guerre, dans un univers fortement touché par les pertes, les mutilations, les restrictions, même si c'est l'arrière, relativement épargné par les combats. Il y'a énormément d'amour, d'espoir aussi, dans ce roman, même si, comme on peut l'imaginer, les personnages se laissent parfois aller à un désespoir parfaitement compréhensible.
Ce roman est tout à fait sincère et je crois que c'est ça qui fait qu'il est si bon : on a l'impression d'y être et surtout, les personnages sont loin d'être parfaits, comme on peut en voir parfois dans certains romans, qui paraissent ainsi tout à fait iréels. Là, on est totalement plongé dans un récit jour après jour, des avancées et des atrocités de la Guerre de Quatorze, on pourrait croire que c'est un vrai journal de guerre, écrit par une jeune femme de 1915 à 1919 que l'on a sous les yeux.
Bref, je conseille ce roman, qui mérite vraiment d'être connu car il est particulièrement beau et touchant. Je le redis, mais tant pis, c'est un coup de (l) et j'espère le faire découvrir. Vraiment, il en vaut la peine.
A part ça, pour la petite anecdote, le titre, Rondo Capriccioso, vient d'un morceau du compositeur Camille Saint-Saëns.
Nous sommes donc en 1914 et nous faisons connaissance avec la jeune Julie Maréchal, qui a une vingtaine d'années. Elle vient de se fiancer, en ce début d'été 1914 avec Francis Faugère, jeune homme originaire de Montpellier est qui est institeur, comme Julie. Mais, un mois plus tard, c'est la mobilisation et les hommes sont contraints de quitter les leurs pour aller combattre les Allemands dans l'Est et dans le Nord. La terrible boucherie, qui va laisser de nombreuses familles exsangues, vient de commencer.
Le récit est à la première personne du singulier, on est donc immédiatement et totalement plongé dans le quotidien de l'arrière et plus particulièrement dans celui de la famille Maréchal, famille de paysans de l'Hérault, qui lutte pour garder la tête hors de l'eau et rester digne, par respect pour ceux qui se battent dans l'enfer des tranchées. Touchée par les drames, elle fera face, comme Julie, qui devient veuve en 1915, mais donne par la suite naissance à une petit fille mais surtout, qui rencontre la personne qui fera de nouveau battre son coeur de veuve meurtrie...
Julie nous entraîne dans un récit totalement vrai et pas du tout aseptisé, loin de la censure de la guerre, dans un univers fortement touché par les pertes, les mutilations, les restrictions, même si c'est l'arrière, relativement épargné par les combats. Il y'a énormément d'amour, d'espoir aussi, dans ce roman, même si, comme on peut l'imaginer, les personnages se laissent parfois aller à un désespoir parfaitement compréhensible.
Ce roman est tout à fait sincère et je crois que c'est ça qui fait qu'il est si bon : on a l'impression d'y être et surtout, les personnages sont loin d'être parfaits, comme on peut en voir parfois dans certains romans, qui paraissent ainsi tout à fait iréels. Là, on est totalement plongé dans un récit jour après jour, des avancées et des atrocités de la Guerre de Quatorze, on pourrait croire que c'est un vrai journal de guerre, écrit par une jeune femme de 1915 à 1919 que l'on a sous les yeux.
Bref, je conseille ce roman, qui mérite vraiment d'être connu car il est particulièrement beau et touchant. Je le redis, mais tant pis, c'est un coup de (l) et j'espère le faire découvrir. Vraiment, il en vaut la peine.
A part ça, pour la petite anecdote, le titre, Rondo Capriccioso, vient d'un morceau du compositeur Camille Saint-Saëns.
En Bref :
Les + : une histoire sincère et travaillée, des personnages attachants et de jolies histoires d'amitié, d'entraide, de partage...d'amour aussi. Une description sans artifice d'une des guerres les plus atroces de notre Histoire.
Les - : Aucun.

Partage