
En 1884, lorsqu'il fait paraître ce roman largement autobiographique, le douzième des Rougon-Macquart, c'est pour une part ironiquement que Zola l'intitule La Joie de Vivre. Car, en dépit de la bonté rayonnante de Pauline, qui incarne cette joie, c'est l'émiettement des êtres et des choses que le livre raconte.
"Chaque fois que la science avance d'un pas, c'est qu'un imbécile la pousse, sans le faire exprès."
Ma note : ★★★★★★★★★★
J'ai beaucoup aimé La Joie de Vivre, c'est un roman que j'ai trouvé très beau et aussi, assez ironique. En effet, il n'est jamais question dans ce livre de la joie de vivre. A aucun moment, l'héroïne, Pauline, que l'on a déjà rencontrée enfant dans Le Ventre de Paris, ne connait un moment de bonheur. Au contraire, même. Peu aimée par les parents qui l'ont recueillie, elle les aiment assez naïvement, amoureuse de son cousin elle laisse pourtant la place auprès de lui à cette fiançée précieuse, qu'elle n'aime pas mais avec qui elle se force d'être aimable. De l'abnégation, oui. De la joie de vivre, non.
On suit néanmoins avec beaucoup d'admiration cette vie de renoncement menée par Pauline. Avec admiration car peu de gens seraient capables de faire la même chose, je pense.
agathecine, Posté le jeudi 30 décembre 2010 12:18
Un très bon roman que j'ai litteralement dévorée ! On s'attache direct au personnage de Pauline même si parfois on aimerais bien la secouer un peu pour la faire réagir !^^
Et puis il y a lazare un jeune homme qui a la vie devant lui mais qui ne pense qu'à la mort ..Un livre qui fait réfléchir !
8,5/10 ! =)