1805 à Moscou, en ces temps de paix fragile, les Bolkonsky, les Rostov et les Bézoukhov constituent les personnages principaux d'une chronique familiale. Une fresque sociale où l'aristocratie, de Moscou à Saint-Pétersbourg, entre grandeur et misérabilisme, se prend au jeu de l'ambition sociale, des mesquineries, des premiers émois.
1812, la guerre éclate et peu à peu les personnages imaginaires évoluent au sein même des événements historiques. Le conte social, dépassant les ressorts de l'intrigue psychologique, prend une dimension d'épopée historique et se change en récit d'une époque. La "Guerre" selon Tolstoï, c'est celle menée contre Napoléon par l'armée d'Alexandre, c'est la bataille d'Austerlitz, l'invasion de la Russie, l'incendie de Moscou, puis la retraite des armées napoléoniennes.
"Aimer d'un amour humain, c'est pouvoir passer de l'amour à la haine, tandis que l'amour divin est immuable. "
Ma note : ★★★★★★★★★★
Les + : le contexte historique est bien restitué, la Russie du XIXème siècle ressuscite devant nous.
Les - : Les considérations de l'auteur, qui émaillent les deux tomes et alternent avec des chapitres consacrés à l'histoire à part entière. Parfois un peu laborieux à lire. Je n'ai pas fini l'épilogue du tome 2 ! ;)
Coffee-Book, Posté le mercredi 20 juin 2012 14:54
Tolstoï, c'est pareil, je n'ai pas encore lu ! :)